Envertu de l'article R. 424-17 du Code de l'Urbanisme, la durĂ©e de validitĂ© d'un permis de construire est de trois ans (dĂ©cret n o 2016-6 du 5 janvier 2016). Le permis de construire devient caduc si les travaux n'ont pas Ă©tĂ© engagĂ©s avant l'expiration de ce dĂ©lai. Cependant, la validitĂ© peut-ĂȘtre prolongĂ©e d'un an sur demande expresse du bĂ©nĂ©ficiaire. La demande doit
Vu la procĂ©dure suivante ProcĂ©dure contentieuse antĂ©rieure M. C... B... a demandĂ© au tribunal administratif de NĂźmes, dans l'instance n° 1702918, d'annuler l'arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017 par lequel le maire de Vauvert a dĂ©livrĂ© un permis de construire Ă M. A... D... en vue de l'extension d'un hangar agricole, ainsi que la dĂ©cision implicite de rejet de son recours gracieux. M. B... a Ă©galement demandĂ© au tribunal administratif de NĂźmes, dans l'instance n° 1702919, d'annuler l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017 par lequel le maire de Vauvert a dĂ©livrĂ© un permis de construire modificatif Ă M. D.... Par un jugement nos 1702918, 1702919 du 16 avril 2019, le tribunal administratif de NĂźmes a fait droit Ă ces demandes. ProcĂ©dure devant la cour Par une requĂȘte et un mĂ©moire enregistrĂ©s les 13 juin et 16 dĂ©cembre 2019, la commune de Vauvert, reprĂ©sentĂ©e par la SELARL Gil - Cros, demande Ă la cour, dans le dernier Ă©tat de ses Ă©critures 1° d'annuler ce jugement du tribunal administratif de NĂźmes ; 2° de rejeter les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes, le cas Ă©chĂ©ant en faisant application des dispositions de l'article L. 600-5-1 du code de l'urbanisme ; 3° de mettre Ă la charge de M. B... la somme de 2 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal n'a pas rĂ©pondu Ă la fin de non-recevoir tirĂ©e du dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă agir de M. B... ; - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal s'est abstenu de rouvrir l'instruction ou, Ă dĂ©faut, d'ordonner un supplĂ©ment d'instruction afin de s'assurer que la construction existante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant la loi du 15 juin 1943 ; - le pĂ©titionnaire n'avait pas Ă prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble du bĂątiment dĂšs lors que la construction existante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant 1943 et qu'en tout Ă©tat de cause, elle Ă©tait dispensĂ©e de permis de construire dĂšs lors qu'elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant 1963 ; - le dossier de demande de permis ne prĂ©sentait pas un caractĂšre insuffisant ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas les articles A 7 et N 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme ; - ce plan local d'urbanisme n'est pas illĂ©gal en tant qu'il institue un secteur Nd et le projet est conforme aux prescriptions du rĂšglement du plan d'occupation des sols antĂ©rieurement applicable ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme et, en tout Ă©tat de cause, il est nĂ©cessaire Ă l'activitĂ© agricole au sens de l'article L. 121-10 du mĂȘme code ; - le permis modificatif dĂ©livrĂ© au pĂ©titionnaire ne modifie pas la conception gĂ©nĂ©rale de son projet d'extension et ne rendait pas nĂ©cessaire la dĂ©livrance d'un nouveau permis. Par des mĂ©moires en dĂ©fense enregistrĂ©s le 14 novembre 2019 et le 21 fĂ©vrier 2020, M. B..., reprĂ©sentĂ© par le cabinet Maillot Avocats et AssociĂ©s, conclut au rejet de la requĂȘte et Ă ce que la somme de 2 000 euros soit mise Ă la charge de la commune de Vauvert et de M. D... au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que les moyens invoquĂ©s par la commune de Vauvert ne sont pas fondĂ©s. Par un mĂ©moire enregistrĂ© le 25 mars 2020, M. D..., reprĂ©sentĂ© par le cabinet Fontaine et Floutier AssociĂ©s, demande Ă la cour d'annuler le jugement du tribunal administratif de NĂźmes du 16 avril 2019, de rejeter les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes et de mettre Ă la charge de M. B... la somme de 2 160 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal n'a pas rĂ©pondu Ă la fin de non-recevoir tirĂ©e du dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă agir de M. B... ; - il n'avait pas Ă prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble du bĂątiment dĂšs lors que la construction existante a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ©e avant 1943 ; - son dossier de demande de permis de construire prĂ©sente un caractĂšre suffisant et aucune autre information ou piĂšce ne pouvait lui ĂȘtre demandĂ©e en vertu de l'article R. 431-4 du code de l'urbanisme ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme et entre, en tout Ă©tat de cause, dans le champ de l'article L. 121-10 du mĂȘme code dĂšs lors qu'il est nĂ©cessaire Ă son activitĂ© agricole. Vu les autres piĂšces du dossier. Vu - le code de l'urbanisme ; - la loi du 15 juin 1943 d'urbanisme ; - l'ordonnance n° 45-2542 du 27 octobre 1945 ; - la loi n° 67-1253 du 30 dĂ©cembre 1967 ; - la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 ; - le code de justice administrative. Par une dĂ©cision du 24 aoĂ»t 2021, la prĂ©sidente de la cour a dĂ©signĂ© M. Portail, prĂ©sident assesseur, pour statuer dans les conditions prĂ©vues Ă l'article R. 222-26 du code de justice administrative. Les parties ont Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement averties du jour de l'audience. Ont Ă©tĂ© entendus au cours de l'audience publique - le rapport de M. Mouret, - les conclusions de M. Roux, rapporteur public, - les observations de Me Crespy, reprĂ©sentant la commune de Vauvert, celles de Me Granier, reprĂ©sentant M. D..., et celles de Me Coelo, reprĂ©sentant M. B.... ConsidĂ©rant ce qui suit 1. Le maire de Vauvert a, par un arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017, dĂ©livrĂ© un permis de construire Ă M. D... en vue de l'extension d'un hangar agricole sur un terrain situĂ© route de Franquevaux. Ce dernier, qui a dĂ©posĂ© une demande de permis de construire modificatif afin notamment de prĂ©ciser les limites de l'unitĂ© fonciĂšre constituant le terrain d'assiette du projet, s'est vu accorder le permis modificatif sollicitĂ© le 19 juillet 2017. Par un jugement du 16 avril 2019, dont la commune de Vauvert relĂšve appel, le tribunal administratif de NĂźmes a annulĂ©, Ă la demande de M. B..., les arrĂȘtĂ©s des 23 mars et 19 juillet 2017, ainsi que la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© contre le permis initial. Sur le bien-fondĂ© du jugement attaquĂ© En ce qui concerne le motif d'annulation retenu par les premiers juges 2. Pour annuler le permis de construire initial du 23 mars 2017 et la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© Ă son encontre par M. B..., les premiers juges se sont fondĂ©s sur un unique motif tirĂ© de ce que, la rĂ©gularitĂ© de l'Ă©dification de la construction existante n'Ă©tant pas Ă©tablie au regard des seules piĂšces produites devant eux avant la clĂŽture de l'instruction, la demande de permis de construire de M. D... aurait dĂ» porter sur l'ensemble de la construction. Ils ont Ă©galement annulĂ©, par voie de consĂ©quence, le permis de construire modificatif du 19 juillet 2017. 3. Lorsqu'une construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sans autorisation en mĂ©connaissance des prescriptions lĂ©gales alors applicables, il appartient au propriĂ©taire qui envisage d'y faire de nouveaux travaux de prĂ©senter une demande d'autorisation d'urbanisme portant sur l'ensemble du bĂątiment. De mĂȘme, lorsqu'une construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sans respecter la dĂ©claration prĂ©alable dĂ©posĂ©e ou le permis de construire obtenu ou a fait l'objet de transformations sans les autorisations d'urbanisme requises, il appartient au propriĂ©taire qui envisage d'y faire de nouveaux travaux de prĂ©senter une demande d'autorisation d'urbanisme portant sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments de la construction qui ont eu ou auront pour effet de modifier le bĂątiment tel qu'il avait Ă©tĂ© initialement approuvĂ©. Il en va ainsi mĂȘme dans le cas oĂč les Ă©lĂ©ments de construction rĂ©sultant de ces travaux ne prennent pas directement appui sur une partie de l'Ă©difice rĂ©alisĂ©e sans autorisation. Dans l'hypothĂšse oĂč l'autoritĂ© administrative est saisie d'une demande qui ne satisfait pas Ă cette exigence, elle doit inviter son auteur Ă prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments devant ĂȘtre soumis Ă son autorisation. Cette invitation, qui a pour seul objet d'informer le pĂ©titionnaire de la procĂ©dure Ă suivre s'il entend poursuivre son projet, n'a pas Ă prĂ©cĂ©der le refus que l'administration doit opposer Ă une demande portant sur les seuls nouveaux travaux envisagĂ©s. 4. Il ressort des piĂšces produites par la commune de Vauvert, et notamment du rapprochement de l'acte translatif de propriĂ©tĂ© datant de 1920, de l'attestation notariĂ©e Ă©tablie en 1970 ainsi que de l'extrait de plan cadastral portant la mention " plan rĂ©visĂ© pour 1938 ", que le bĂątiment existant concernĂ© par le projet d'extension du pĂ©titionnaire a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© antĂ©rieurement Ă la loi du 15 juin 1943 instaurant le permis de construire, laquelle a Ă©tĂ© reprise pour l'essentiel par l'ordonnance du 27 octobre 1945 relative au permis de construire. La commune appelante produit, en outre, une attestation d'une habitante de Vauvert nĂ©e en 1929, laquelle indique, sans contredit sĂ©rieux, avoir vĂ©cu avec ses parents au sein du mas situĂ© sur le terrain d'assiette du projet au cours de la pĂ©riode de 1944 Ă 1958, avant de prĂ©ciser que son pĂšre Ă©tait employĂ© par l'ancien propriĂ©taire des lieux en qualitĂ© d'ouvrier agricole et que les bĂątiments n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s depuis 1944. Dans ces conditions, et au regard des caractĂ©ristiques propres du bĂątiment existant en cause telles qu'elles ressortent des photographies jointes au procĂšs-verbal de constat d'huissier Ă©tabli le 17 avril 2019 et produit par M. B..., ainsi que des indications fournies par le pĂ©titionnaire dans la notice descriptive du projet, la commune de Vauvert est fondĂ©e Ă soutenir que, le bĂątiment existant devant ĂȘtre regardĂ© comme ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ© avant la loi du 15 juin 1943, la demande de permis de construire de M. D... n'avait pas Ă porter sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments de la construction dont le projet prĂ©voit l'extension. Par suite, c'est Ă tort que le tribunal administratif de NĂźmes s'est fondĂ© sur le motif mentionnĂ© au point 2 pour annuler l'arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017 et la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© Ă son encontre, ainsi que, par voie de consĂ©quence, l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017. 5. Il appartient Ă la cour, saisie de l'ensemble du litige par l'effet dĂ©volutif de l'appel, d'examiner les autres moyens invoquĂ©s par M. B.... En ce qui concerne les autres moyens invoquĂ©s par M. B... Ă l'encontre des permis initial et modificatif 6. En premier lieu, l'autoritĂ© administrative saisie d'une demande de permis de construire peut relever les inexactitudes entachant les Ă©lĂ©ments du dossier de demande relatifs au terrain d'assiette du projet, notamment sa surface ou l'emplacement de ses limites sĂ©paratives, et, de façon plus gĂ©nĂ©rale, relatifs Ă l'environnement du projet de construction, pour apprĂ©cier si ce dernier respecte les rĂšgles d'urbanisme qui s'imposent Ă lui. En revanche, le permis de construire n'ayant d'autre objet que d'autoriser la construction conforme aux plans et indications fournis par le pĂ©titionnaire, elle n'a Ă vĂ©rifier ni l'exactitude des dĂ©clarations du demandeur relatives Ă la consistance du projet Ă moins qu'elles ne soient contredites par les autres Ă©lĂ©ments du dossier joint Ă la demande tels que limitativement dĂ©finis par les dispositions des articles R. 431-4 et suivants du code de l'urbanisme, ni l'intention du demandeur de les respecter, sauf en prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments Ă©tablissant l'existence d'une fraude Ă la date Ă laquelle l'administration se prononce sur la demande d'autorisation. 7. Il ressort des piĂšces du dossier que le pĂ©titionnaire a indiquĂ©, dans la notice descriptive jointe Ă sa demande de permis initial, que l'extension projetĂ©e prenait appui sur un bĂątiment datant du XXĂšme siĂšcle, et qu'il a prĂ©cisĂ©, dans la notice descriptive jointe Ă sa demande de permis modificatif, que le bĂątiment en cause a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© antĂ©rieurement Ă la loi du 15 juin 1943 Ă©voquĂ©e ci-dessus. Si M. B... soutient que les dossiers de demande de permis de construire initial et modificatif n'ont pas mis l'autoritĂ© d'urbanisme Ă mĂȘme d'apprĂ©cier la rĂ©gularitĂ© de l'Ă©dification du bĂątiment existant dans l'ensemble de ses composantes et qu'ils prĂ©sentaient dĂšs lors un caractĂšre insuffisant, il ne se prĂ©vaut toutefois de la mĂ©connaissance d'aucune disposition du code de l'urbanisme relative Ă la composition du dossier de demande de permis de construire. Il suit de lĂ que ce moyen doit ĂȘtre Ă©cartĂ©. 8. En deuxiĂšme lieu, aux termes de l'article L. 600-12 du code de l'urbanisme, dans sa rĂ©daction issue de la loi du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique " Sous rĂ©serve de l'application des articles L. 600-12-1 et L. 442-14, l'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© d'un ... plan local d'urbanisme ... a pour effet de remettre en vigueur ... le plan local d'urbanisme, le document d'urbanisme en tenant lieu ou la carte communale immĂ©diatement antĂ©rieur ". Selon l'article L. 600-12-1 du mĂȘme code, créé par cette mĂȘme loi et immĂ©diatement applicable aux instances en cours " L'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© ... d'un plan local d'urbanisme ... sont par elles-mĂȘmes sans incidence sur les dĂ©cisions relatives Ă l'utilisation du sol ou Ă l'occupation des sols rĂ©gies par le prĂ©sent code dĂ©livrĂ©es antĂ©rieurement Ă leur prononcĂ© dĂšs lors que ces annulations ou dĂ©clarations d'illĂ©galitĂ© reposent sur un motif Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet ... ". 9. Il rĂ©sulte de l'article L. 600-12-1 du code de l'urbanisme que l'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© d'un document local d'urbanisme n'entraĂźne pas l'illĂ©galitĂ© des autorisations d'urbanisme dĂ©livrĂ©es lorsque cette annulation ou dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© repose sur un motif Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet en cause. Il appartient au juge, saisi d'un moyen tirĂ© de l'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme Ă l'appui d'un recours contre une autorisation d'urbanisme, de vĂ©rifier d'abord si l'un au moins des motifs d'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme est en rapport direct avec les rĂšgles applicables Ă l'autorisation d'urbanisme. Un vice de lĂ©galitĂ© externe est Ă©tranger Ă ces rĂšgles, sauf s'il a Ă©tĂ© de nature Ă exercer une influence directe sur des rĂšgles d'urbanisme applicables au projet. En revanche, sauf s'il concerne des rĂšgles qui ne sont pas applicables au projet, un vice de lĂ©galitĂ© interne ne leur est pas Ă©tranger. 10. En outre, lorsqu'un motif d'illĂ©galitĂ© non Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet est susceptible de conduire Ă remettre en vigueur tout ou partie du document local d'urbanisme immĂ©diatement antĂ©rieur, le moyen tirĂ© de l'exception d'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme Ă l'appui d'un recours en annulation d'une autorisation d'urbanisme ne peut ĂȘtre utilement soulevĂ© que si le requĂ©rant soutient Ă©galement que cette autorisation mĂ©connaĂźt les dispositions pertinentes ainsi remises en vigueur. Cette rĂšgle s'applique que le document ait Ă©tĂ© illĂ©gal dĂšs l'origine ou que son illĂ©galitĂ© rĂ©sulte de circonstances de fait ou de droit postĂ©rieures. 11. M. B... soutient que le plan local d'urbanisme de Vauvert est, Ă la date de l'approbation de sa premiĂšre rĂ©vision par une dĂ©libĂ©ration du 1er mars 2010, illĂ©gal en tant qu'il institue, au sein de la zone agricole, un micro-secteur Nd. 12. D'une part, il est constant que le terrain d'assiette du projet est classĂ© en partie en secteur Nd de la zone N et, pour la partie restante, en secteur Ak de la zone A du plan local d'urbanisme de Vauvert rĂ©visĂ©. Il ressort des piĂšces du dossier que le bĂątiment existant concernĂ© par le projet litigieux est entiĂšrement implantĂ© dans la partie du terrain d'assiette incluse dans le secteur Nd et que l'extension projetĂ©e doit ĂȘtre implantĂ©e Ă cheval sur les secteurs Nd et Ak. Dans ces conditions, le vice de lĂ©galitĂ© interne Ă©voquĂ© au point prĂ©cĂ©dent ne concerne des rĂšgles applicables au projet litigieux qu'en tant qu'il est dirigĂ© contre la partie de l'extension litigieuse ayant vocation Ă ĂȘtre implantĂ©e dans le secteur Nd. 13. D'autre part, s'agissant de la partie du projet litigieux implantĂ©e dans le secteur Nd du plan local d'urbanisme de Vauvert, classement dont l'illĂ©galitĂ© est invoquĂ©e par la voie de l'exception, M. B... soutient Ă©galement que l'extension projetĂ©e mĂ©connaĂźt les dispositions des articles NC 1 et NC 7 du rĂšglement du plan d'occupation des sols antĂ©rieurement applicable sur le territoire de cette commune. Toutefois, il ressort des piĂšces du dossier, et en particulier des indications figurant dans le formulaire normalisĂ© de demande, que l'extension projetĂ©e entraĂźne, dans sa totalitĂ©, une augmentation lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă 30 % de la surface de plancher du bĂątiment agricole existant. DĂšs lors, cette extension, dont la majeure partie a au demeurant vocation Ă ĂȘtre implantĂ©e dans la partie du terrain d'assiette classĂ©e en secteur Ak, doit ĂȘtre regardĂ©e comme une " extension mesurĂ©e " de ce bĂątiment agricole au sens de l'ancien article NC 1 du rĂšglement du plan d'occupation des sols de Vauvert. En outre, il ressort du plan de masse du projet que l'extension litigieuse doit ĂȘtre implantĂ©e, en tout point, Ă au moins 5 mĂštres de la limite sĂ©parative la plus proche, conformĂ©ment aux exigences de l'ancien article NC 7 du rĂšglement de ce plan d'occupation des sols. Par suite, en admettant mĂȘme que le plan local d'urbanisme de Vauvert ait Ă©tĂ© illĂ©gal Ă la date de l'approbation de sa premiĂšre rĂ©vision, en tant notamment qu'il inclut une partie du terrain d'assiette du projet du pĂ©titionnaire dans un secteur Nd, le moyen tirĂ© de l'exception d'illĂ©galitĂ© de ce document local d'urbanisme ne peut, en tout Ă©tat de cause, qu'ĂȘtre Ă©cartĂ©. 14. En troisiĂšme lieu, aux termes de l'article A 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme de Vauvert, applicable notamment au secteur Ak de la zone A " A moins que le bĂątiment Ă construire ne jouxte la limite sĂ©parative, la distance comptĂ©e horizontalement de tout point de ce bĂątiment au point de la limite sĂ©parative qui en est le plus rapprochĂ© doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă la moitiĂ© de la diffĂ©rence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă 5 mĂštres ... ". L'article N 7 du mĂȘme rĂšglement, applicable notamment au secteur Nd de la zone N, dispose " ... / Les bĂątiments Ă construire devront ĂȘtre Ă©difiĂ©s de telle maniĂšre que la distance, comptĂ©e horizontalement de tout point de ce bĂątiment Ă la limite sĂ©parative qui en est le plus rapprochĂ©, soit au moins Ă©gale Ă la moitiĂ© de la diffĂ©rence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă 4 mĂštres ". 15. Lorsqu'une construction existante n'est pas conforme Ă une ou plusieurs dispositions d'un plan local d'urbanisme rĂ©guliĂšrement approuvĂ©, un permis de construire ne peut ĂȘtre lĂ©galement dĂ©livrĂ© pour la modification de cette construction, sous rĂ©serve de dispositions de ce plan spĂ©cialement applicables Ă la modification des immeubles existants, que si les travaux envisagĂ©s rendent l'immeuble plus conforme aux dispositions rĂ©glementaires mĂ©connues ou s'ils sont Ă©trangers Ă ces dispositions. 16. Ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment, la construction existante concernĂ©e par le projet d'extension en litige est intĂ©gralement implantĂ©e dans le secteur Nd du plan local d'urbanisme de Vauvert. A supposer mĂȘme que cette construction ancienne, Ă©difiĂ©e avant l'approbation de ce plan local d'urbanisme, puisse ĂȘtre regardĂ©e comme ne respectant pas les dispositions citĂ©es ci-dessus de l'article N 7 du rĂšglement de ce plan, il ressort des piĂšces du dossier, et notamment du plan de masse joint Ă la demande de permis de construire de M. B..., que l'extension projetĂ©e doit ĂȘtre implantĂ©e, Ă cheval sur les secteurs Nd et Ak, Ă au moins cinq mĂštres de la limite sĂ©parative la plus proche et qu'elle respecte ainsi, en tout point, les dispositions des articles N 7 et A 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme. Par suite, et en tout Ă©tat de cause, les travaux litigieux sont sans effet sur le respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es par ces dispositions. 17. En quatriĂšme lieu, aux termes de l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme, dans sa rĂ©daction alors en vigueur " L'extension de l'urbanisation se rĂ©alise soit en continuitĂ© avec les agglomĂ©rations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intĂ©grĂ©s Ă l'environnement ". Si, en adoptant le I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme, repris en substance Ă l'article L. 121-8 du mĂȘme code, le lĂ©gislateur a entendu interdire en principe toute opĂ©ration de construction isolĂ©e dans les communes du littoral, le simple agrandissement d'une construction existante ne peut ĂȘtre regardĂ© comme une extension de l'urbanisation au sens de ces dispositions. 18. Il ressort des piĂšces du dossier que le projet litigieux consiste en la rĂ©alisation d'une extension, d'une surface de plancher de 188,30 mĂštres carrĂ©s, d'une construction existante, rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ©e ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit, d'une surface initiale avant travaux de 670 mĂštres carrĂ©s. L'extension projetĂ©e, qui prĂ©sente ainsi un caractĂšre mesurĂ©, ne saurait ĂȘtre regardĂ©e comme une extension de l'urbanisation au sens de l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme. Par suite, M. B... n'est pas fondĂ© Ă soutenir que ces dispositions ont Ă©tĂ© mĂ©connues. 19. En cinquiĂšme lieu, il ressort des piĂšces du dossier que la demande de permis de construire modificatif porte, selon les indications du formulaire normalisĂ© de demande renseignĂ© par le pĂ©titionnaire, sur " l'identification cadastrale " des parcelles incluses dans le terrain d'assiette, ainsi que sur l'identification des Ă©lĂ©ments relatifs au " fonctionnement du bĂątiment existant et de l'extension ". Les modifications ainsi projetĂ©es Ă©tant sans influence sur la conception gĂ©nĂ©rale du projet initial, l'arrĂȘtĂ© litigieux du 19 juillet 2017 doit ĂȘtre regardĂ©, non comme un nouveau permis de construire, mais comme un permis de construire modificatif. Par suite, M. B... n'est pas fondĂ© Ă soutenir que les modifications autorisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017 ne pouvaient pas lĂ©galement faire l'objet d'un permis modificatif et que le pĂ©titionnaire aurait dĂ» dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire. 20. En sixiĂšme et dernier lieu, eu Ă©gard Ă l'objet, rappelĂ© au point prĂ©cĂ©dent, des modifications autorisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017, M. B... ne peut utilement invoquer, Ă l'encontre de ce permis de construire modificatif, les mĂȘmes moyens que ceux dirigĂ©s contre le permis de construire initial, dĂšs lors que ces moyens concernent des aspects du projet qui n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s par cet arrĂȘtĂ©. 21. Il rĂ©sulte de tout ce qui prĂ©cĂšde que la commune de Vauvert est fondĂ©e Ă soutenir que c'est Ă tort que, par le jugement attaquĂ©, le tribunal administratif de NĂźmes a annulĂ© les arrĂȘtĂ©s du maire de Vauvert des 23 mars et 19 juillet 2017, ainsi que la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© contre le premier d'entre eux. Par suite, il y a lieu d'annuler ce jugement, sans qu'il soit besoin d'examiner sa rĂ©gularitĂ©, et de rejeter les demandes de premiĂšre instance de M. B... sans qu'il soit besoin d'examiner leur recevabilitĂ©. Sur les frais liĂ©s au litige 22. Dans les circonstances de l'espĂšce, il n'y a lieu de faire droit Ă aucune des demandes des parties fondĂ©es sur les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. D Ă C I D E Article 1er Le jugement du tribunal administratif de NĂźmes du 16 avril 2019 est annulĂ©. Article 2 Les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes et le surplus de ses conclusions d'appel sont rejetĂ©s. Article 3 Les demandes de la commune de Vauvert et de M. D... fondĂ©es sur les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 4 Le prĂ©sent arrĂȘt sera notifiĂ© Ă la commune de Vauvert, Ă M. C... B... et Ă M. A... D.... Copie en sera transmise au procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal judiciaire de NĂźmes. DĂ©libĂ©rĂ© aprĂšs l'audience du 15 mars 2022, Ă laquelle siĂ©geaient - M. Portail, prĂ©sident par intĂ©rim, prĂ©sidant la formation de jugement en application de l'article R. 222-26 du code de justice administrative, - Mme Carassic, premiĂšre conseillĂšre, - M. Mouret, premier conseiller. Rendu public par mise Ă disposition au greffe le 29 mars 2022. 2 N° 19MA02687
Lautorité compétente pour délivrer l'autorisation d'urbanisme vérifie que le projet qui lui est soumis est conforme aux mesures et caractéristiques qui ont justifié la décision de l'autorité
Accueil > La rĂ©glementation du code de lâurbanisme pour les clĂŽtures Souhaitez-vous clĂŽturer votre propriĂ©tĂ© pour protĂ©ger vos cultures, votre jardin, vos animaux ou votre habitation ? Sachez quâil y a des rĂ©glementations Ă respecter pour lâinstallation de ce dispositif de protection. Le Code civil nâest pas le seul qui rĂ©git le droit de mise en place des clĂŽtures. En plus de ces rĂšgles dâordre national et gĂ©nĂ©ral, il existe un code de lâurbanisme propre Ă chaque commune. Code de lâUrbanisme le code qui rĂ©git le droit des sols dans la commune Lâinstallation de clĂŽture est libre en France. Mais, elle est soumise Ă certaines rĂšgles, entre autres, le plan dâoccupation des sols POS ou les rĂšgles dâurbanisme. Ă part les obligations stipulĂ©es par le Code civil, le code de lâurbanisme doit Ă©galement ĂȘtre respectĂ© lors de la construction dâune clĂŽture. Il rĂ©git, en effet, le droit des sols au niveau local, y compris le droit dâinstallation de clĂŽture. Selon ce code, toutes constructions doivent ĂȘtre conformes Ă la continuitĂ© paysagĂšre avoisinante et locale. Les autoritĂ©s locales sont libres de dĂ©terminer lâaspect extĂ©rieur de toutes les clĂŽtures dans une commune afin de prĂ©server une certaine harmonie paysagĂšre. Votre structure ne devra donc pas ĂȘtre diffĂ©rente de tous les critĂšres dĂ©finis dans le plan local dâurbanisme. Le code de lâurbanisme dĂ©termine Ă©galement les types de clĂŽture qui exigent une dĂ©claration prĂ©alable, comme lâinstallation dâune clĂŽture Ă©lectrique. Installation de clĂŽture que disent les rĂšgles dâurbanisme ? Avant dâĂ©riger la clĂŽture de votre maison ou de votre terrain agricole, il est vivement conseillĂ© de vous renseigner auprĂšs des autoritĂ©s locales pour savoir les rĂšgles Ă respecter, selon les rĂšgles dâurbanisme. En gĂ©nĂ©ral, le code de lâurbanisme impose une certaine distance vis-Ă -vis dâun terrain voisin ou dâune voie publique. Dans ce domaine, veillez juste respecter la limite de votre parcelle pour Ă©viter les dĂ©saccords avec les voisins et la destruction de votre clĂŽture. Le code pourra Ă©galement exiger une hauteur maximale, une couleur spĂ©cifique ou un matĂ©riau commun Ă toutes les clĂŽtures locales. Pour la mise en place dâune clĂŽture Ă©lectrique, il pourrait Ă©galement exister des rĂšgles dâurbanisme spĂ©cifiques. Pour en savoir plus Les terrains agricoles les rĂ©glementations sur les clĂŽtures PrĂ©voir les bonnes dimensions pour lâinstallation de sa clĂŽture ClĂŽtures et voisinage conseils Vous ĂȘtes un particulier ou une entreprise et avez un projet de fabrication de portails et clĂŽtures ? Demande de devis gratuit Articles sur le mĂȘme sujet PrĂ©voir les bonnes dimensions pour lâinstallation de sa clĂŽture Si le droit de mise en place d'une clĂŽture est rĂ©gi par la lĂ©gislation en vigueur, la hauteur autorisĂ©e est toutefois limitĂ©e. Lire la suite Le traitement pour les clĂŽtures en bois Ce matĂ©riau est trĂšs esthĂ©tique puisqu'il apporte un cĂŽtĂ© noble et chaleureux mais sa robustesse va ĂȘtre mise Ă l'Ă©preuve Ă cause des intempĂ©ries. Lire la suite Les terrains agricoles rĂ©glementation sur les clĂŽtures Ces dispositifs permettent de bien protĂ©ger vos plants et vos terres des Ă©ventuelles intrusions d'animaux sauvages et nuisibles qui rĂŽdent aux alentours. Lire la suite Bien prĂ©parer sa mise en place de clĂŽture Poser une clĂŽture pour sa maison, c'est s'assurer de la sĂ©curitĂ© mais aussi de la dĂ©limitation exacte des pourtours de sa zone d'habitation. Lire la suite
ResponsabilitĂ©civile : article L. 480-14 du Code de lâurbanisme. Dispositions gĂ©nĂ©rales concernant les constructions nouvelles prĂ©cĂ©dĂ©es de lâobtention dâun permis de construire : article R. 421-1 du Code de lâurbanisme. Dispositions applicables au secteur sauvegardĂ© sites classĂ©s : articles R. 421-2 et R. 421-11 du Code de lâurbanisme.
Quâest-ce quâun plan en coupe ? Une fois que les dĂ©marches pour savoir si un terrain est constructible sont terminĂ©es, vous pouvez passer Ă la suite. Commençons par une dĂ©finition du plan en coupe. Il faut pour cela se rapporter aux rĂšgles qui sont dĂ©taillĂ©es au sein du Code de lâurbanisme, et plus particuliĂšrement dans lâarticle R 431-10 b en ce qui concerne le plan en coupe. DĂ©finition du plan en coupe Un plan en coupe prĂ©cise lâimplantation de la construction par rapport au profil du terrain. Lorsque les travaux ont pour effet de modifier le profil du terrain, ce plan fait apparaĂźtre lâĂ©tat initial et lâĂ©tat futur. Il sâagit dâune reprĂ©sentation graphique un plan, qui permet dâindiquer le terrassement nĂ©cessaire par rapport au terrain dâorigine pour la construction dâun projet. Le plan en coupe permet Ă lâadministration en charge de lâurbanisme dâapprĂ©cier le projet et dâĂ©valuer son implantation future, pour vous donner une rĂ©ponse favorable. Le plan en coupe est indiquĂ© sous le nom PCMI 3 pour Permis de Construire dâune Maison Individuelle 3. Il vient complĂ©ter une liste de plans exigĂ©s selon la situation. Ainsi, pour une demande de permis de construire, les plans et notice Ă joindre dans tous les cas vont de PCMI1 Ă PCMI5 ainsi que les photos et documents graphiques PCMI6 Ă PCMI8. Un plan de situation PCMI1 Le plan de masse PCMI2 Une coupe bĂątiment/terrain PCMI3 Une notice dĂ©crivant le contexte du projet PCMI4 Les plans des façades et des toitures PCMI5 Des photos du terrain et un document graphique reprĂ©sentant la maison dans le paysage PCMI6, PCMI7, PCMI8 Dans le cas dâune dĂ©claration prĂ©alable de travaux, le plan en coupe devient alors DP3 DĂ©claration PrĂ©alable 3. Le document DP3 fait partie Ă©galement dâune liste de documents exigĂ©s pour une DP constructions et travaux non soumis Ă permis de construire. Un plan de situation DP1 Un plan de masse des constructions Ă Ă©difier ou Ă modifier DP2 Un plan en coupe du terrain et de la construction DP3 Un plan des façades et des toitures DP4 Une reprĂ©sentation de lâaspect extĂ©rieur de la construction si votre projet le modifie DP5 DiffĂ©rents documents complĂ©mentaires si le projet crĂ©e ou modifie une construction visible depuis lâespace public ou encore pour les cas de divisons fonciĂšres non soumises Ă permis dâamĂ©nager DP6 Ă DP10. A savoir Un plan en coupe peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© par vos propres moyens. En effet, rien ne vous oblige Ă confier cette Ă©tape Ă un professionnel. Le dessin dâun plan en coupe reste toutefois assez technique et complexe. Sa mauvaise exĂ©cution peut rendre votre demande caduque. Demandez lâaide dâun professionnel si vous nâavez pas les compĂ©tences ou si vous ne voulez pas perdre de temps, et avoir lâassurance dâun document PCMI3 conforme aux attentes. Les dĂ©tails du plan en coupe du terrain et de la construction PCMI 3Pour que votre demande de permis de construire puisse aboutir, votre plan en coupe prĂ©cisant lâimplantation de la construction par rapport au profil du terrain doit respecter quelques rĂšgles. Le document doit prĂ©ciser lâimplantation de la construction par rapport au terrain naturel TN Ă la date du dĂ©pĂŽt de la demande de permis de construire. Le document PCMI3 indique alors la maniĂšre dont lâamĂ©nagement des espaces extĂ©rieurs va sâinsĂ©rer et prendre en compte le relief existant. Ces amĂ©nagements peuvent ĂȘtre les terrasses, aires de stationnement, voie de desserte. Il est alors facile dâapprĂ©hender le profil du terrain aprĂšs travaux. On retrouve souvent les abrĂ©viations SF sol fini ou TF terrain fini sur le document PCMI3. Que doit-on retrouver obligatoirement sur le document PCMI3 ou DP3 ? LâĂ©chelle du document et des cotations. Tous ces Ă©lĂ©ments vont aider le service urbanisme en charge de lâĂ©tude de votre dossier Ă contrĂŽler le respect des rĂšgles de hauteur tant du bĂąti que du modelage du terrain. Le profil et les niveaux du terrain naturel et ceux aprĂšs travaux sâils sont modifiĂ©s. Le profil et les hauteurs de la construction par rapport au terrain naturel. Inutile de faire apparaitre sur ce document les planchers et autres Ă©lĂ©ments intĂ©rieurs. Les constructions existantes. Il convient dâillustrer le bĂątiment principal et les annexes. Ainsi, dans le cas dâune extension, nâoubliez pas de faire figurer la partie dĂ©jĂ existante ainsi que le projet de construction. Les adaptations nĂ©cessaires Ă la topographie. Indiquez la prĂ©sence future dâun escalier, dâune rampe dâaccĂšs ou dâun Ă©ventuel mur de soutĂšnement. Si votre projet modifie des Ă©lĂ©ments souterrains, alors il faut que ces derniers apparaissent. Il sâagit des Ă©lĂ©ments en-dessous du niveau du sol comme les vides sanitaires, bassins de piscine, etc. Un seul plan en coupe du terrain et de la construction est imposĂ© par la loi. Il peut parfois ĂȘtre nĂ©cessaire, selon les terrains et lâimplantation retenue, dâeffectuer plusieurs coupes pour une meilleure comprĂ©hension. Nous vous recommandons de faire lâeffort de fournir deux plans PCMI3. Lâun de lâĂ©tat existant avant travaux et un autre de lâĂ©tat projetĂ© aprĂšs travaux. Votre projet sera mieux compris et aura plus de chances dâobtenir une rĂ©ponse positive de la part de lâadministration. CrĂ©er un plan en coupe conseils pour le PCMI3 Afin de rĂ©aliser un PCMI3 conforme et permettant Ă lâadministration de juger la recevabilitĂ© de votre dossier, nous vous livrons plusieurs conseils. SĂ©lectionnez lâemplacement de votre projet de maniĂšre optimale Il est prĂ©fĂ©rable de placer la maison sur un plat naturel du terrain lorsque cela est possible. Peut-ĂȘtre avez-vous envie dâamĂ©nager votre future construction sur une partie spĂ©cifique de votre terrain, mais ne perdez pas de vue les contraintes budgĂ©taires moins il y a de terrassement Ă faire, moins les coĂ»ts sont Ă©levĂ©s. De plus, moins les travaux de terrassement sont importants, et plus lâimpact sur le paysage est limitĂ©. Un bon point pour le service urbanisme. Utilisez des donnĂ©es de dĂ©nivelĂ© prĂ©cises Pour crĂ©er un plan en coupe recevable, il faut prendre des mesures sur le terrain et connaĂźtre le dĂ©nivelĂ©. En ayant des mesures prĂ©cises, vous pourrez ensuite dessiner le plan pour y intĂ©grer la maison, la courbe du dĂ©nivelĂ© et reporter les mesures pour une meilleure comprĂ©hension. Comment connaĂźtre le dĂ©nivelĂ© de votre terrain ? Vous avez plusieurs solutions Ă votre disposition faire appel Ă un gĂ©omĂštre ou louer une lunette de mesure. Pensez Ă mentionner toutes les mesures Le document PCMI 3 doit indiquer les mesures de la maison par rapport au sol naturel et aprĂšs terrassement. Ne pas oublier la distance de la maison par rapport aux limites de parcelle. Enfin, nâoubliez pas de reporter la position de la coupe sur le plan de masse PCMI2. Vous pouvez faire apparaitre sur le document PCMI2 la position prĂ©cise de la coupe grĂące Ă des pointillĂ©s.
Linstallation de clĂŽture est libre en France. Mais, elle est soumise Ă certaines rĂšgles, entre autres, le plan dâoccupation des sols (POS) ou les rĂšgles dâurbanisme. Ă part les obligations stipulĂ©es par le Code civil, le code de lâurbanisme doit Ă©galement ĂȘtre respectĂ© lors de la construction dâune clĂŽture.
Les dispositions des articles R 111-20 et R 111-20-1 du code de la construction et de lâhabitation relatives aux caractĂ©ristiques thermiques des bĂątiments, auxquelles renvoi lâarticle R 431-16 du code de lâurbanisme, imposent la production par le pĂ©titionnaire Ă lâappui de sa demande de permis de construire, dâun document attestant de la prise en compte de la rĂ©glementation thermique selon les formes prĂ©vues par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 11 octobre 2011. Il rĂ©sulte des dispositions prĂ©citĂ©es que lâattestation prĂ©vue Ă lâarticle R 431-16 du code de lâurbanisme doit ĂȘtre Ă©tablie par le seul maitre dâouvrage. En lâespĂšce, il ressortait des piĂšces du dossier que lâattestation de la prise en compte de la rĂ©glementation thermique avait Ă©tĂ© Ă©tablie et signĂ©e par une SociĂ©tĂ© qui nâĂ©tait pas le maitre dâouvrage. Ce vice a cependant Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ© par la production dâun permis de construire modificatif en cours dâinstance. TA CAEN, 30 mars 2018, n°1701167 MOTS-CLĂS Permis de construire, R 431-16, code de lâurbanisme, attestation, rĂ©glementation thermique, signature
Itininérairede liaison équestre (Conseil Départemental 62) Haie bocagere et ou alignement d'arbres de haute tige El ém en tsd pay gà ro ( art.L 15 -23 du Co el'U b nism ) : Espace vert protege Unite de boisement \ Cavite identifiee Risques : risque d'éffondrement de cavités Emplacement réservé (art.L151-41 du Code de l'Urbanisme)
ArticleĂ R*124-1 Section 5 Effets des schĂ©mas dud a607an>losed cacher-noeud a607an>ul class="articles-osed cacher-EffetseĂu plan de sauvegardeseetcdeemis-c valeur" data-sa="tud abrogated"> ArticleĂ R*123-35-2 ArticleĂ R*123-5DĂ©plier ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*124-3 Section 5 Effets des schĂ©mas dud 8822an>losed cacher-noeud 8822an>ul class="articles-osed cacher-utton type="bp23-35uliĂšres." data-sa="ta/artSectio/art type="button" class="expanded title-link closed cacher-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000006158694" onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"a608a="8-16" data-sa="true" data-na="R*125-1" class="abrogated cacher-noeud"> ArticleĂ R*125-1 Section 5 Effets des schĂ©mas dud a588an>losed cacher-noeud a588an>ul class="articles-osed cacher-utton type="b"/lerses." data-sa="ta/art type="button" class="expanded title-link closed cacher-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000006158694" onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"a588621/2022-08-16" data-sa="true" data-na="R*124-3" class="abrogated cacher-noeud"> ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*123-35-2 DĂ©plier ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*124-1 ArticleĂ R*124-3 Section 5 Effets des schĂ©mas dud a589an>losed cacher-noeud a589an>ul class="articles-osed cacher-utton type="bconcerna eleseassocirtpe="bfonciĂšres urbainuscdeer" cmbr " data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schĂ©mas dud 88a4an>losed cacher-noeud 88a4an>ul class="articles-osed cacher-utton type="bgĂ©nĂ©rrles." data-sa="ta/art type="button" class="expanded title-link closed cacher-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000006158694" onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"88a4621/2022-08-16" data-sa="true" data-na="R*124-3" class="abrogated cacher-noeud"> ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*123-5DĂ©plier ArticleĂ R*124-3 ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*123-5 ArticleĂ R*124-3 DĂ©plier ArticleĂ R*123-35-2 DĂ©plierDĂ©plier Section 5 Effets des schĂ©mas dud 4339an>losed cacher-noeud 4339an>ul class="articles-osed cacher-Secyeurs sauvegartus" data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schĂ©mas dud 588aan>losed cacher-noeud 5889an>ul class="articles-osed cacher-Effe scdueplan deesauvegartueetcdeemisec =valeur" data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schĂ©mas dud 5878an>losed cacher-noeud 5878an>ul class="articles-osed cacher-Ap94"caype=eĂu plafond lĂ©galcdeedensitĂ©cd24- les zoneser'amĂ©nage econcertĂ©, les zonesereer86novaype=eurbainueetcles zonesereer86sorpype=erecl'habita insalubre" data-sa="tud abrogated"> Section 5 Effets des schĂ©mas dud 8828an>losed cacher-noeud 8828an>ul class="articles-r-Sous-secype=e1 Consn" cype= nouvellusesoumisescĂ permisereeconsn" 728e R*123- *R421-1" data-sa="true" data-na="R*123-35-2" class="abrogated cacher-noeud"> ArticleĂ R*123-35-2 *R421-1 class="abrogated *R421-1lass="abrogated cache href="/loda/art type="buttoclicTagss="expanded title-link clr-noeud abrogated" aria-expanded="false" aria-describedby="LEGISCTA000 onclick="return clicTagthis, 'NaviguerDansLeSommaire'"8825a="8-16" data-sa="true" data-na="R*125-1" class="abrogated cacher-noeud"> ArticleĂ R*125-1 *R421-3 class="abrogated *R421-3lass="abrogated caches sols.*R421-4 class="abrogated *R421-4lass="abrogated caches class="abrogated *R421-5lass="abrogated caches sols.*R421-6 class="abrogated *R421-6lass="abrogated caches class="abrogated *R421-8lass="abrogated caches ArticleĂ R*124-1 ArticleĂ R*125-1 *R421-13 class="abrogated *R421-13lass="abrogated cache hrefud abrogated"> Section 5 Effets des schĂ©mas dud 5883an>losed cacher-noeud 5883an>ul class="articles-r- Secype=e4 uĂ©laiser'insn" cype=e R*123-s R*423-17cĂ R423-37-3" data-sa="true" data-na="R*123-35-2" class="abrogated cacher-noeud"> ArticleĂ R*123-35-2 DĂ©plierR*423-17 class="abrogated c*423-17lass="abrogated caches sols.
Lelivre IV du code de l'urbanisme est ainsi modifié : 1°) A l'article A 424-7, la référence à l'article L. 111-8 est remplacée par la référence à l'article L. 424-1. 2°) A l'article A 424-8, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ; 3°) A l'article A 424-8 aprÚs les mots « En cas de recours contre le permis le délai de validité est suspendu jusqu'au prononcé
La loi du 22 aoĂ»t 2021 dite Climat et rĂ©silience » crĂ©e de nouvelles possibilitĂ©s de dĂ©roger aux rĂšgles du PLU dans le cadre de la dĂ©livrance dâautorisations dâurbanisme et donne ainsi lâoccasion de revenir sur cette procĂ©dure et les difficultĂ©s pratiques de sa mise en Ćuvre. En effet, les porteurs de projets ont parfois le sentiment que lâencouragement lĂ©gislatif Ă dĂ©roger aux rĂšgles du PLU pour poursuivre des objectifs de mixitĂ© sociale, de construction de logements en zones tendues, et dĂ©sormais de rĂ©alisation de constructions rĂ©putĂ©es vertueuses, dĂ©pend uniquement de la volontĂ© politique locale. Sâil est vrai que le maire est libre dâaccorder les dĂ©rogations, il ne peut quâĂȘtre conseillĂ© aux porteurs de projets dâapporter un soin particulier Ă la demande. Des possibilitĂ©s Ă©largies de recourir aux dĂ©rogations Extension des dĂ©rogations dans certaines zones Comme prĂ©cĂ©demment indiquĂ©, lâobjectif des dĂ©rogations issues de lâordonnance de 2013 consistait Ă inciter Ă la construction dans certaines zones zones tendues et communes ne respectant pas leurs obligations en matiĂšre de logements sociaux1. Le lĂ©gislateur avait ainsi prĂ©vu des systĂšmes de dĂ©rogation aux rĂšgles relatives au gabarit, Ă la densitĂ© ou aux obligations en matiĂšre de crĂ©ation dâaires de stationnement pour autoriser la rĂ©alisation de constructions destinĂ©es Ă lâhabitation, de surĂ©lĂ©vations, de reconstructions, rĂ©novations ou rĂ©habilitations. La loi Climat et RĂ©silience va plus loin elle Ă©tend les zones concernĂ©es et les possibilitĂ©s de dĂ©rogation au sein de celles-ci. Sont dĂ©sormais concernĂ©es les opĂ©rations situĂ©es au sein du pĂ©rimĂštre dâune GOU, ou dâun secteur dâintervention comprenant un centre-ville dâune ORT. Dans ces nouveaux secteurs, le maire peut en outre accorder une dĂ©rogation supplĂ©mentaire de 15% dans la limite de 50% de dĂ©passement aux rĂšgles de gabarit pour les constructions contribuant Ă la qualitĂ© du cadre de vie, par la crĂ©ation dâespaces extĂ©rieurs en continuitĂ© des habitations, assurant un Ă©quilibre entre les espaces construits et les espaces libres ». Extension des dĂ©rogations possibles sur tout le territoire La loi Climat et RĂ©silience prĂ©voit en outre divers mĂ©canismes de dĂ©rogations applicables en tous lieux dĂ©rogation en matiĂšre de hauteur et aspect extĂ©rieur pour autoriser lâinstallation de dispositifs de vĂ©gĂ©talisation des façades et des toitures en zones U et AU2 ;dĂ©rogation en matiĂšre de hauteur pour autoriser les constructions faisant preuve dâexemplaritĂ© environnementale »3. Il est prĂ©cisĂ© quâun dĂ©cret en Conseil dâĂtat devra dĂ©finir les exigences auxquelles doit satisfaire une telle construction ;dĂ©rogation en matiĂšre de stationnement rĂ©duction des obligations Ă raison dâune aire de stationnement pour vĂ©hicule motorisĂ© en contrepartie de la crĂ©ation dâinfrastructures ou de lâamĂ©nagement dâespaces permettant le stationnement sĂ©curisĂ© dâau moins six vĂ©los par aire4 ;dĂ©rogation aux rĂšgles de gabarit dans la limite de 30% et aux obligations en matiĂšre de stationnement lorsque les travaux portent sur une friche5. Des dĂ©crets devraient pouvoir prĂ©ciser certaines notions pour lâheure encore un peu incertaines. Une procĂ©dure toujours imparfaite ne facilitant pas lâoctroi des dĂ©rogations Forme de la demande Comme le rappelle le Conseil dâĂtat dans sa dĂ©cision du 17 dĂ©cembre 2020 n° 432561, lâarticle R. 431-31-2 du code de lâurbanisme impose au pĂ©titionnaire de former une demande de dĂ©rogation. La dĂ©marche est donc Ă lâinitiative du pĂ©titionnaire. Cette demande est accompagnĂ©e dâune note prĂ©cisant la nature de la ou des dĂ©rogations sollicitĂ©es et justifiant pour chacune dâentre elles du respect des objectifs et des conditions fixĂ©s. Compte tenu du caractĂšre apparemment discrĂ©tionnaire des dĂ©rogations, un grand soin doit ĂȘtre apportĂ© Ă la rĂ©daction de ces notes et demandes de dĂ©rogation. Il nous semble Ă cet Ă©gard quâune standardisation de ces notes â le cas Ă©chĂ©ant Ă travers un formulaire dĂ©diĂ© â serait de nature Ă permettre au pĂ©titionnaire de mieux connaĂźtre les critĂšres posĂ©s, Ă encourager la dĂ©livrance de dĂ©rogations ou justifier leur refus. Majoration dĂ©lai dinstruction et dĂ©livrance Lâarticle R. 423-24 du code de lurbanisme prĂ©voit que le dĂ©lai dâinstruction est majorĂ© dâun mois lorsque le projet nĂ©cessite une dĂ©rogation en application de lâarticle L. 152-6 du code de lâurbanisme cf. supra sur les dĂ©rogations possibles dans des zones particuliĂšres. Cette disposition ne semble pas devoir sâappliquer sâagissant des autres demandes de dĂ©rogation. Le code de lâurbanisme indique en outre que la dĂ©cision de permis de construire accordant une dĂ©rogation doit ĂȘtre motivĂ©e art. L. 424-3 C. urb.. On constate quâen pratique, les dĂ©rogations sont peu nombreuses et accordĂ©es de façon plutĂŽt alĂ©atoire. En revanche, on peut dĂ©plorer quâun refus Ă une demande de dĂ©rogation nâest soumis Ă aucune obligation de motivation. Aussi, il nous semble quâune obligation lĂ©gislative dâaccorder les dĂ©rogations dĂšs lors que les conditions sont remplies serait plus Ă mĂȘme de permettre dâatteindre les objectifs fixĂ©s par le lĂ©gislateur. Quelques prĂ©cisions 1 Art. L. 152-6 du code de lâurbanisme 2 Art. L. 152-5-1 du code de lâurbanisme 3 Art. L. 152-5-2 du code de lâurbanisme 4 Art. L. 152-6-1 du code de lâurbanisme 5 Art. L. 152-6-2 du code de lâurbanisme. Une dĂ©finition de la friche a en outre Ă©tĂ© introduite au sein du code de lâurbanisme, Ă lâarticle L. 111-26 au sens du prĂ©sent code, on entend par â friche â tout bien ou droit immobilier, bĂąti ou non bĂąti, inutilisĂ© et dont lâĂ©tat, la configuration ou lâoccupation totale ou partielle ne permet pas un rĂ©emploi sans un amĂ©nagement ou des travaux prĂ©alables. Les modalitĂ©s dâapplication du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret ». Dans un souci dâexhaustivitĂ©, il pourra ĂȘtre indiquĂ© que le Conseil dâĂtat considĂšre quâune demande sollicitant une dĂ©rogation au rĂšglement du PLU permet de rĂ©gulariser un permis de construire sur le fondement de lâarticle L. 600-5-1 du code de lâurbanisme sursis Ă statuer impartissant au pĂ©titionnaire un dĂ©lai pour obtenir une mesure de rĂ©gularisation CE, 17 dĂ©cembre 2020, n° 432561. Distinction entre dĂ©rogation et adaptation mineure il ressort de lâarticle L. 152-3 du code de lâurbanisme que les rĂšgles et servitudes dĂ©finies par un PLU peuvent faire lâobjet dâadaptations mineures uniquement si celles-ci sont rendues nĂ©cessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractĂšre des constructions avoisinantes ». Ces adaptations doivent ĂȘtre limitĂ©es mais sont observĂ©es dâoffice par les services instructeurs CE, 11 fĂ©vrier 2015, n° 367414. AbrĂ©viations C. urb. code de lâurbanisme GOU grande opĂ©ration dâurbanisme ORT opĂ©ration de revitalisation de territoire TĂ©lĂ©charger notre bulletin Ă propos Articles rĂ©cents Avocat, intervient en droit de l'urbanisme
Art R*431-36, Code de l'urbanisme. Art. R*431-36, Code de l'urbanisme. a) Un plan permettant de connaßtre la situation du terrain à l'intérieur de la commune ; b) Un plan de masse coté dans les trois dimensions lorsque le projet a pour effet de créer une construction ou de modifier le volume d'une construction existante ; c) Une
Les documents se rapportant aux autorisations individuelles dâurbanisme permis de construire avis n° 20175409, permis de dĂ©molir avis n° 20205024, permis de lotir avis n° 20164350, dĂ©claration prĂ©alable de travaux avis n° 20180659, permis dâamĂ©nager avis n° 20172638 produits ou reçus par lâadministration sont communicables Ă toute personne qui en fait la demande sur le fondement de lâarticle L. 311-1 du code des relations entre le public et lâadministration. Lorsque le maire statue, au nom de la commune, par une dĂ©cision expresse favorable ou dĂ©favorable sur une demande dâautorisation individuelle dâurbanisme, celle-ci est alors communicable sur le fondement de lâarticle L. 2121-26 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, aux termes duquel Toute personne physique ou morale a le droit de demander communication des procĂšs-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune et des arrĂȘtĂ©s municipaux ». Ce droit dâaccĂšs sâĂ©tend Ă lâensemble des piĂšces annexĂ©es Ă ces actes Conseil dâĂtat, Sect. 11 janvier 1978, req. n°04258. Dans cette hypothĂšse, la commission dâaccĂšs aux documents administratifs estime que, sâagissant dâun arrĂȘtĂ© portant permis de construire, doivent ĂȘtre regardĂ©es comme annexĂ©es Ă lâarrĂȘtĂ© les seules piĂšces qui doivent obligatoirement figurer dans le dossier soumis au maire, en application des articles R. 431-5 Ă R. 431-34-1 du code de lâurbanisme. Les autres piĂšces, sâil en existe, relĂšvent du rĂ©gime du code des relations entre le public et lâadministration exposĂ© ci-dessus. Ce droit dâaccĂšs est ouvert Ă toute personne, indĂ©pendamment de son statut ou des objectifs quâelle poursuit. A quel moment les documents deviennent-ils communicables ? Lâensemble des documents en matiĂšre dâautorisations individuelles dâurbanisme deviennent communicables dĂšs quâune dĂ©cision est intervenue et quâils ne revĂȘtent plus un caractĂšre prĂ©paratoire au sens du deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 311-2 du code des relations du code des relations entre le public et lâadministration avis n° 20170438 que la dĂ©cision ait Ă©tĂ© prise de maniĂšre expresse ou tacite conseil n°20184739. Le fait de clore lâinstruction dâune demande de permis de construire lorsque ce permis a fait lâobjet dâun retrait Ă titre gracieux, ou de classer sans suite une demande de permis de construire conseils n° 20023860 et 20212406 constitue une dĂ©cision administrative explicite ou implicite qui rend les documents â y compris le permis retirĂ© â communicables sans dĂ©lai. En vertu du principe de lâunitĂ© du dossier, le droit de communication sâapplique Ă tous les documents quâil contient, quâils Ă©manent du pĂ©titionnaire ou aient Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s par lâadministration, sous rĂ©serve que cette communication ne porte pas atteinte Ă un secret protĂ©gĂ© par les articles L. 311-5 et L. 311-6 du code des relations du public avec lâadministration. Quelles mentions faut-il occulter avant de communiquer ? Avant toute communication, les mentions Ă occulter sont conseil n° 20181909 la date et le lieu de naissance du pĂ©titionnaire ; les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et lâadresse de messagerie Ă©lectronique du pĂ©titionnaire, quâil sâagisse dâune personne morale ou dâune personne physique ; les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et lâadresse de messagerie Ă©lectronique de lâarchitecte ; le nom et les coordonnĂ©es adresse, tĂ©lĂ©phone et adresse de messagerie Ă©lectronique de la personne Ă laquelle le pĂ©titionnaire souhaite que les courriers de lâadministration autres que les dĂ©cisions soient adressĂ©s, sauf sâil sâagit de lâarchitecte, Ă lâexception de ses coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et de son adresse de messagerie Ă©lectronique ; le nom et les coordonnĂ©es adresse, tĂ©lĂ©phone et adresse de messagerie Ă©lectronique du propriĂ©taire ou du bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire qui doit sâacquitter de la participation pour voirie et rĂ©seaux, sâil est diffĂ©rent du pĂ©titionnaire ; la finalitĂ© du projet logement destinĂ© par exemple Ă la vente ou Ă la location. Quels sont les documents communicables ? En vertu du conseil n° 20181909, les documents communicables sont le nom et lâadresse du pĂ©titionnaire. Ces Ă©lĂ©ments pouvant sâavĂ©rer nĂ©cessaire Ă une personne pour notifier son recours contentieux contre le permis de construire, en application de lâarticle R. 600-1 du code de lâurbanisme ; le nom et lâadresse de lâarchitecte ; lâobjet du permis de construire ; la date dâautorisation et la dĂ©claration dâouverture de chantier. Exemples de documents se rapportant aux autorisations individuelles dâurbanisme communicables La dĂ©claration attestant lâachĂšvement et la conformitĂ© des travaux DAACT conseil n° 20190813 ; Les avis prĂ©alables Ă©mis par les administrations dans le cadre de lâinstruction dâun dossier dâurbanisme conseils n° 20182030 et 20191150 ; Un avant-projet dĂ©posĂ© par un architecte pour avis du maire conseil n° 20200997 ; Une contestation de conformitĂ© dĂ©livrĂ©e au nom de la commune conseil n ° 20185870 ; Les plans avis n° 20164944 ; Lorsque le maire envisage de procĂ©der au retrait dâun permis de construire, le courrier adressĂ© au pĂ©titionnaire dans le cadre de la procĂ©dure prĂ©alable contradictoire, prĂ©cisant les motifs de retrait et invitant lâintĂ©ressĂ© Ă prĂ©senter ses observations, sous rĂ©serve de lâoccultation Ă©ventuelle des mentions protĂ©gĂ©es par lâarticle L. 311-6 du code des relations entre le public et lâadministration conseil n° 20192403. Le courrier invitant le pĂ©titionnaire Ă dĂ©poser une demande de permis de construire modificatif, Ă lâissue dâune visite de chantier, sous rĂ©serve que les observations formulĂ©es relĂšvent de constats objectifs avis n° 20213078 A lâinverse, quels sont les documents Ă ne pas communiquer ? Le recours gracieux formĂ© par un tiers contre un permis de construire conseil n° 20190633 Les courriers de dĂ©nonciation conseil n° 20184843 Ces lettres relatives au non-respect des rĂšgles dâurbanisme ou Ă la non-conformitĂ© Ă un permis de construire sont des documents administratifs qui font apparaĂźtre le comportement de leurs auteurs, dont la divulgation est susceptible de leur porter prĂ©judice conformĂ©ment au 3° de lâarticle L. 311-6 du code des relations entre le public et lâadministration. Ces dispositions font obstacle Ă la communication de ces courriers Ă tout tiers sauf Ă ce que lâoccultation des mentions identifiantes directement ou indirectement soit possible et sous rĂ©serve quâelle ne prive pas de tout sens le document Les procĂšs-verbaux dâinfraction aux rĂšgles dâurbanisme, Ă©laborĂ©s pour ĂȘtre transmis Ă lâautoritĂ© judiciaire. Quâils donnent ou non lieu Ă lâouverture dâune instance, ces documents de nature judiciaire ne sont communicables que dans les formes et selon les modalitĂ©s propres Ă la procĂ©dure pĂ©nale. La commission est incompĂ©tente pour Ă©mettre un avis sur leur communication conseil n° 20185870. Sous quel format peut-on obtenir les dossiers dâautorisations individuelles dâurbanisme ? En vertu de lâarticle L. 311-9 du code des relations entre le public et lâadministration, lâaccĂšs aux documents administratifs sâexerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilitĂ©s techniques de lâadministration avis n° 20182167, soit par consultation gratuite sur place, soit par courrier Ă©lectronique et sans frais lorsque le document est disponible sous forme Ă©lectronique, soit, sous rĂ©serve que la reproduction ne nuise pas Ă la conservation du document, par la dĂ©livrance dâune copie sur un support identique Ă celui utilisĂ© par lâadministration ou compatible avec celui-ci et aux frais du demandeur. Zoom sur les modalitĂ©s dâaccĂšs aux documents administratifs Ces frais correspondent au coĂ»t de reproduction des documents et, le cas Ă©chĂ©ant, dâenvoi de ceux-ci article R. 311-11 du CRPA. Ils sont calculĂ©s conformĂ©ment aux articles 2 et 3 de larrĂȘtĂ© conjoint du Premier ministre et du ministre du budget du 1er octobre 2001. LâintĂ©ressĂ© doit ĂȘtre avisĂ© du montant total des frais Ă acquitter, dont le paiement prĂ©alable peut ĂȘtre exigĂ©. Si lâadministration ne dispose pas des moyens de reproduction nĂ©cessaires pour satisfaire une demande de communication portant sur un volume important de documents, elle peut faire Ă©tablir un devis auprĂšs dâun prestataire de service extĂ©rieur. Il lui appartiendra alors dâadresser le devis de ce dernier au demandeur pour quâil y donne suite, sâil y a lieu avis n° 20190917. Lâabsence de rĂ©gie de recettes ne fait pas obstacle Ă la dĂ©livrance de copies au demandeur, lâadministration nâĂ©tant pas tenue de facturer le montant de la reproduction des documents au demandeur avis n° 20073084 ou pouvant Ă©mettre un titre exĂ©cutoire avis n° 20135277. La Commission rappelle rĂ©guliĂšrement que les mesures dâaffichage ne constituent pas une diffusion publique au sens du quatriĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 311-2 du code des relations entre le public et lâadministration, car elles sont le plus souvent temporaires et partielles et ne permettent pas au demandeur dâobtenir une copie du document affichĂ© conseil n° 20170522. Publication en ligne des autorisations individuelles dâurbanisme Le dĂ©cret n° 2018-1117 du 10 dĂ©cembre 2018, pris en application de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une RĂ©publique numĂ©rique et relatif aux catĂ©gories de documents administratifs pouvant ĂȘtre rendus publics sans faire lâobjet dâun processus dâanonymisation, a insĂ©rĂ© dans le code des relations entre le public et lâadministration un article D. 312-1-3 ainsi rĂ©digĂ© Les documents et informations mentionnĂ©s aux articles L. 312-1 ou L. 312-1-1 et qui sont communicables ou accessibles Ă toute personne, sous rĂ©serve des articles L. 311-5 et L. 311-6 et dâautres dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires en vigueur, peuvent ĂȘtre rendus publics sans avoir fait lâobjet du traitement prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle lorsquâils relĂšvent de lâune des catĂ©gories suivantes ⊠8° Les documents nĂ©cessaires Ă lâinformation du public relatifs aux activitĂ©s soumises Ă des formalitĂ©s prĂ©vues par des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires notamment, en matiĂšre dâurbanisme, dâoccupation du domaine public et de protection des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel ; ⊠». Ces dispositions rĂ©glementaires permettent donc de publier en ligne, sans avoir fait lâobjet au prĂ©alable dâun traitement permettant de rendre impossible lâidentification des personnes, les documents nĂ©cessaires Ă lâinformation du public en matiĂšre dâurbanisme. En vertu de ces textes, la Commission considĂšre, en consĂ©quence, que lorsquâ une administration publie en ligne des autorisations individuelles dâurbanisme, les nom et adresse du pĂ©titionnaire, quâil sâagisse ou non dâune personne physique, et de lâarchitecte nâont pas Ă ĂȘtre prĂ©alablement occultĂ©s en application des dispositions des articles L. 312-1-2 et D. 312-1-3 du code des relations entre le public et lâadministration conseil n° 20190051. RĂ©utilisation des informations publiques contenues dans les autorisations individuelles dâurbanisme Les informations publiques figurant dans des documents communiquĂ©s ou publiĂ©s par les administrations peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par toute personne qui le souhaite Ă dâautres fins que celles de la mission de service public, pour les besoins de laquelle les documents ont Ă©tĂ© produits ou reçus. Les limites et conditions de cette rĂ©utilisation sont dĂ©finies par le titre II du livre III du code des relations entre le public et lâadministration. En application de lâarticle L. 321-2 de ce code, doivent ĂȘtre regardĂ©es comme des informations publiques, les informations contenues dans des documents administratifs communicables Ă toute personne qui en ferait la demande sur le fondement de lâarticle L. 311-1 du code. Les informations contenues dans ces documents constituent des informations publiques, au sens de lâarticle du CRPA. Il en va ainsi des informations contenues dans les documents dâurbanisme ou en matiĂšre dâautorisation individuelles dâurbanisme. Dans ce cadre, lâarticle prĂ©voit que, sauf accord de lâadministration, la rĂ©utilisation des informations publiques est soumise Ă la condition que ces derniĂšres ne soient pas altĂ©rĂ©es, que leur sens ne soit pas dĂ©naturĂ© et que leurs sources et la date de leur derniĂšre mise Ă jour soient mentionnĂ©es. Enfin, lâarticle prĂ©voit Ă©galement que la rĂ©utilisation dâinformations publiques comportant des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel est subordonnĂ©e au respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă lâinformatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, laquelle sâapplique aux traitements automatisĂ©s de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel, ainsi quâaux traitements non automatisĂ©s de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel contenues ou appelĂ©es Ă figurer dans des fichiers conseils n° 20184907 et 20192473.
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article l 431 3 du code de l urbanisme